CNV ET FEMININ

La Communication NonViolente et nos vies de femmes ; un parcours de 12 jours à découvrir ! Si vous avez un groupe d'une dizaine de femmes intéressées autour de vous, contactez-moi !

 

Pour plus d'informations : 

M'écrire : lcobo.cnv@gmail.com

- je peux proposer 3 x 4 jours de "CNV et femmes" qui se suivent, souvent sur plusieurs années (pré-requis : avoir suivi les modules de base de la CNV avec un.e/des formateur.s/trice.s certifié.e.s).

Ou encore, regardez : 

https://youtu.be/LFjsloMz0uM

 


TEMOIGNAGES APRES LES PREMIers 4 JOURS

"Je me suis rendue à ce stage sans vraiment savoir ce qui m'y attendait et si j'avais su je n'y serais peut-être pas allée. Mais aujourd'hui, je ne peux que me laisser surprendre par les impacts qu'il a eu sur ma vie. A l'aller, j'étais une petite fille, une victime tentant de survivre, qui, malgré toute sa volonté, retournait inlassablement dans sa prison invisible. Au retour, j'étais consciente d'avoir franchi un grand pas, dans la douceur, dans la sécurité de ce qui était bon pour moi, dans un groupe prêt à tout accueillir. Aujourd'hui, deux mois plus tard, je sens réellement mon corps se redresser, j'observe que plus rien en moi n'a envie de se taire, de garder des secrets qui ne font que nous ronger sans rien protéger. Je laisse le changement s'opérer mais il est toujours en cours...
J'ai hâte du prochain module pour me laisser surprendre par ce qui sera proposé."
Maïna

"Depuis ce stage, je savoure de nouveau pleinement les merveilleuses facettes de ma féminité après avoir arrêté la pilule de manière définitive. Je réapprends les sensations de mon corps comme après une longue anesthésie. Même ma sexualité en est toute enrichie !!! Je me sens pleine d'une nouvelle énergie de Vie dans la reliance des cœurs de mes Sœurs et encore plus en lien avec l'Univers."

Cécile

"Je suis venue au stage sur les blessures de femmes proposé par Lilian guidée par des questionnements qui prenaient de plus en plus de place dans ma vie. Les questions telles que "c'est quoi être une femme ?", "Qu'est ce qui fait de moi une femme hormis ma physiologie ?", "A quoi correspond le féminin ?", "Pourquoi je ne vis pas toujours bien le fait d'être femme?" étaient très floues pour moi et aussi très inconfortables.
Pendant 4 jours, emmenée par la douceur, la bienveillance et le cadre soutenant posé par Lilian, des réponses ont émergé, petit à petit.. Les partages et le lien créé avec toutes les femmes de notre groupe a permis d'aborder des questions parfois très intimes de manière naturelle et délicate. Chacune a eu sa juste place pour exprimer ce qui était présent et important pour elle, sans craintes d'être jugée et dans le respect de son propre rythme. Ce fut pour moi un grand bonheur et une grande libération, je me suis sentie extrêmement accueillie, écoutée et libre.
Depuis, je vois émerger en moi, toujours portée par notre cercle, beaucoup plus de paix et d'attention envers ma nature de femme. La vie prend une nouvelle saveur, de nouvelles perspectives s'ouvrent à moi autant à l'intérieur qu'à l'extérieur avec beaucoup plus de confiance et de joie.
Merci Lilian pour ton authenticité et ta transmission, les moments d'échanges qui sont nés grâce à ce stage sont rares et précieux."

Caroline

"Je me suis inscrite à la formation attirée et interpellée par l'association des mots "CNV" et "féminin". Je n'ai pas senti le besoin de creuser davantage pour en savoir plus sur le contenu du stage, je me doutais qu'il se passerait des choses fortes et j'avais hâte d'y être. Je crois qu'aucun mot du dictionnaire ne saurait décrire justement ce que j'ai vécu durant ces 4 jours. J'ai participé à une odyssée durant laquelle je me suis baignée dans l'essence même du féminin dépouillée de toute représentation, attente, image ou caricature. Je peux dire que j'ai respiré, pleuré, étreint la feminité dans ce qu'elle a de plus pure, de dur et de beau en cheminant au côté de mes sœurs. Aujourd'hui, je suis fière d'écrire et en tapant ces mots toutes les cellules de mon corps fourmillent, mes épaules se redressent, mon cœur et mon ventre se réchauffent tellement c'est devenu une évidence

JE SUIS UNE FEMME.

Merci pour tout Lilian. ❤️🙏"

Angélique

 

" Le stage CNV et féminin m'a permis de prendre du temps pour moi, en tant que femme, en tant que mère, en tant que fille. Me poser, me questionner, m'accueillir. Affiner ma connaissance du féminin, de mes cycles. Faire le lien avec l'approche CNV. Chanter, danser, vivre. Partager tout cela avec d'autres femmes.
Savoir que ce lien va perdurer.
Merci à toi Lilian pour cet espace de parole, de confiance, de libération."
Stéphanie


INSPIRATIONS DE PARTICIPANTES

 

🤍LE MARIAGE SACRE🤍
Moi la femme cachée
La femme traquée
La femme en sursis
La femme menacée
Celle qui refuse d’être contée au rang des tuées
Celle qui brandit sa peur comme un trophée
Celle qui regarde avec horreur ses sœurs
Victimes de féminicides tous les 3 jours,
Dans son propre pays « civilisé »
Moi la "feminazie"
La féministe "dure",
Dis-tu
Ne sais-tu pas que je crie pour nos sœurs muettes ?
Porte-voix de celles qui n’en ont pas ?
Ne vois-tu pas que je souffle sur leurs braises ?

Je suis la mère endolorie
Dont les enfants ont subi le pire
Au sein de son propre nid
Voyant en lui le sauveur,
J’ai épousé en seconde noces,
Le prédateur,
Attiré par les blessures de mon enfance meurtrie.

Je suis la femme hurlante dont les cris de menacée
N’ont jamais ému la police
Je suis la mère impuissante qui n’a trouvé refuge que dans la compassion révoltée d’une procureur sœur de cœur

Et encore et toujours
Aujourd’hui
Entre deux phrases de ce texte au long cours,
Rendormie,
Je rêve et je gémis
Inquiétant de mes pleurs mon amour d’aujourd’hui
Réminiscences d’une douleur aux allures d’infini
Je n’en finis pas de soigner la femme et la mère endolories...
Guérison au long cours d’un passé révolu
J'ai retiré les flèches de mon corps et de mon cœur
J'ai retiré les couteaux qui ont lacéré mon âme
J’ai pansé mes plaies
Je continue à me blottir dans les bras de mes sœurs
Seules à pouvoir accueillir comme il se doit
L’immensité de mon désespoir de mère
Le puits sans fond de ma douleur de femme
Mes hurlements à la mort se sont taris,
Peu à peu la louve s’est blottie,
Apaisée, rassérénée
En transition vers la guérison
Marathonienne de l’ouverture de cœur
Je prends soin

Et soudain...
Mon regard change
La dualité de genres m’apparaît comme un non-sens
Le couple est alchimique, intérieur
Nous sommes UNE, nous sommes tous reliées
Depuis le fond de mon puits j’apercevais ce nouveau paradigme
Phare dans la nuit
Lumière d’espoir au bout du tunnel
En escaladant la margelle
Moi la cicatricielle
La recousue
La claudiquante
La reconstituée
L’enfin presque résiliente
Je reçois l'appel
L’appel des Mères de nos mères
L’appel à l’unité
L'appel au pardon
L'appel à la réconciliation Intérieur et extérieure
Car dans notre essence
Point de genres
Ni de clivages
Dans notre orenda nous sommes au-delà
Je reçois l’appel
Pour aider à l’union
A la réconciliation des enfants de nos mères
A la réconciliation des enfants de la Terre
Des sœurs avec leurs frères
Pour œuvrer à la guérison des fils de nos pères et de nos mères
Autant que de leurs filles

Depuis la puissance de mon féminin sacré
Depuis ma place dans la moitié opprimée de l'humanité
J'appelle ceux de l'autre moitié
Ceux qui sont en chemin
Marathoniens de l’ouverture de cœur
Impuissants du désespoir de leurs sœurs
Blessés eux-mêmes dans leur propre féminin
A déposer leurs armures,
A accueillir leurs propres larmes,
A desserrer les liens qui enserrent leur cœur
Jusqu’à les briser
J'appelle à la guérison de notre féminin sacré,
J' exhorte chacun et chacune de nous
À panser notre masculin pour le sacraliser
Et pour cela
Je nous supplie de lâcher notre "pouvoir sur"
Pour intégrer notre "pouvoir avec"

Alors je descends de mes bûchers
Étourdie
Endolorie mais ressuscitée
Lanterne à la main
Étendards en berne
Pavillon blanc levé
Pour nous aider à grandir
Pour nous aider à guérir
Pour nous montrer ce chemin que je suis en train de parcourir
De la réconciliation de notre couple alchimique
Pour qu'il puisse enfin danser
Car, que nous soyons estampillées X ou Y
Ce n’est qu’une étiquette
Par l’appel des mères originelles
Des gardiennes des 13 lunes
Je nous invite à réunir en nous et hors de nous
Le couple alchimique pour un mariage sacré
Pour la réconciliation des deux moitiés de l’humanité
Ô Mitakuyé Oyasin

Béatrice

 

FEMMES DU MONDE
Connectée à vous,
Femmes du monde
Reliée au Tout
Par la Terre féconde
Je ressens vos souffrances
Qui me traversent
Je perçois tant de puissance
Qui se déverse
Vous avez tant vécu
De violences...

Immolées par le feu
Pour n'être pas comme eux.
Lapidées de leurs pierres
Pour raison adultère.
Violées sans raison
Pour assouvir leur domination.
Torturées dans leur chair.
Injonction de plaire...

Dépouillées de leurs signes
Elles ont su rester dignes.
Vulnérables et fortes
Elles ont passé les portes
De tant d'épreuves insensées.
Et se sont relevées.

Que de blessures dans nos vies
Sans savoir d'où elles viennent.
Que de traces enfouies
Par le passé de leurs chaînes.
Se perpétue le calvaire
Dans l'inconscient féminin
Dans chacun de nos chemins
Reste la trace de ces guerres.

Puissions nous libérer
De nos voix si puissantes
De notre douceur incarnée
Tout ce qui nous hante ?

C'est le moment de vivre
Au plus profond de notre être
Notre féminin... ivre
Et sortir du paraître.

Sororité retrouvée.
Sexualité sacrée.
Couples unifiés.
Paix et sérénité.

Connectée à vous,
Femmes du monde,
Reliée au Tout
Par la Terre féconde,
Je ressens la puissance
De notre connexion.
Je ressens la jouissance
De notre passion.
Je ressens la confiance
De tous nos traits d'union.
Je vois dans quelle danse
Nos corps nous emmèneront.

Je sens par dessus tout
Nos cœurs reliés au Tout
Ouverts pour accueillir
Initiant pour grandir
Les nouvelles Femmes du monde
Les Femmes du nouveau monde.
Laurence
NATURE SAUVAGE
Vers ma nature sauvage,
La mer se déchaîne,
Comme pour sortir de cage,
Se libérant des chaînes
Qui l'ont emprisonnée
Qui l'ont empoisonnée.
Je goûte la rebelle,
Je re-découvre celle
Qui en tout lieu s'exprime,
Qui n'a pas peur du tout,
Qui s'en fout de la rime,
Et rêve de danser
Au milieu de l'immense,
Sans aucune retenue,
Embrasser, si intense,
La vraie vie revenue.
Vers ma nature sauvage,
Je célèbre les femmes,
Toutes celles de ma lignée,
Des blessures profondes
Aux amours délaissés,
Des censures immondes
Aux souffrances étouffées,
Toutes ces vies de soupir
Parce qu'il faut enfanter,
Et surtout ne rien dire
Qu'on ne pourrait pardonner.
Je célèbre ces femmes,
Toutes celles de ma lignée,
Qui, par leur courage,
N'ont pas abandonné,
Mettant leur part sauvage,
Juste un peu de côté.
Elles ont su me transmettre,
Par je ne sais quel moyen.
Elles ont su reconnaître,
Par dessus tout, le lien
Qui me ferait renaître
Et ouvrir l'écrin.
Gratitude Mesdames
Filles, femmes, mères, et grand-mères,
Épouses exemplaires,
Par dessus tout des Femmes,
Des êtres de lumières,
Des déesses de chair,
Si belles tant elles éclairent
... L'obscurité.
J'épouse ma lignée.
Je libère l'énergie.
Je vibre à l'unisson,
Et donne, à l'envie,
Aux femmes de ce monde,
Aux hommes qui les aiment,
À l'amour de la vie,
Cette nature sauvage
Avant qu'elle ne ravage.
Pour qu'elle serve avant tout,
Pour qu'elle tourne la page
De nos enfants trop sages,
Pour qu'elle ouvre la voie
Au sauvage, en vous, enfoui,
À votre nature endormie,
Et qu'elle se déploie
Dans ce qu'elle a de beau
Dans le plus authentique
Dans ce qu'elle a de grand
Et de si alchimique.
Vers ma nature sauvage
La mer se déchaîne
Vers ma nature sauvage
Je deviens souveraine.
Laurence
Ecrit dans la nuit de Samain :
Je suis en mutation
Chaque étape de guérison envoie ses rayons sur mes couches de blessures
Peau par peau
Elles tombent
Sèchent
Tapissent le sol de leurs couleurs automnales
Pour se parer de celles de la Terre-Mère
Finissant par se fondre en elle,
Compostage salutaire,
Terreau fertile
Leur chute m’emmène pas à pas au plus près de mon essence
Laquelle n’a pas de haine
Pas de tristesse
Pas de chagrin...
Depuis cet espace
Toute étonnée de ces nouvelles capacités
J’embrasse ces pelures
Agenouillée sur le sol
Les bénis de mes larmes de guérison
Et les laisse aller
Arbre regardant ses feuilles prendre leur envol vers le sol
Les unes après les autres
Qui suis-je sans ces haillons ?
Ma colère est en berne...
Ou sont passés mes étendards ?
Mon chagrin s’est tari...
Ou sont passées mes larmes ?
Mes peurs ont disparu...
Ou sont passés mes freins ?
Je suis une autre moi-même
Contemplant ébahie mes cicatrices une à une refermées
Regardant avec un nouvel espoir celles qui sont encore béantes
Armes aux pieds
Cœur ouvert
Larmes sèches
Je regarde le monde d’un nouvel œil :
Chaque personne est une autre moi-même
Que m’apprend-elle de moi lorsqu’elle s’exprime depuis ses blessures ?
Mon regard s’adoucit
Mon cœur se rappelle de mon moi en haillons
Et je soulève tendrement les pelures de l’autre pour regarder par delà : quelle beauté !
In lakesh !
Béatrice
SE RELEVER
Au milieu de ce cercle qui m'a vue grandir,
J'aimerais vous partager ma réalité.
Pour une fois, ne pas l'écrire, mais pouvoir la dire !
Ainsi, le secret meurt en étant dévoilé...
Très rapidement, j'ai découvert la violence.
Je n'en étais pas directement la cible.
Ma survie est devenue, comme une espérance
De quitter, à jamais, ce monde horrible.
Un jour, alors que j'étais encore en enfance,
Un proche a pénétré à l'intérieur de moi !
Tout a disparu, et plus rien n'avait de sens...
Vivre avec cette sensation où je me noie...
Et chaque jour, il revient abuser de moi...
Il m'enferme encore, un peu plus, dans ma prison.
Je suis tétanisée, paralysée, j'ai froid.
Tout s'arrête, cesse. Il n'y a plus aucun son.
Il faudra trois ans de ce calvaire quotidien,
Pour m'extirper, enfin, un appel au secours !
Trois ans, pour oser me libérer de mes liens !
Trois ans, pour tenter, enfin, de revoir le jour !
Je croyais que cela ne pouvait être pire...
Dévoiler le secret devait me libérer...
L'enfer devait disparaître si j'osais dire...
Il n'en a rien été ! Il n'en a rien été !
Elle m'a obligée à renier mon histoire.
Elle m'a abandonnée, enfermée dans le noir.
Elle m'a laissée pleurer, seule, dans mon lit, le soir...
Même ma mère ne m'aura pas permis de croire!
Je me suis reniée, et il est revenu
Réclamer son dû. Je disparais. Je suis nue.
Je suis redevenue son jouet, chaque jour...
Je dois continuer à mourir, chaque jour...
Il faudra encore trois années supplémentaires,
Pour me révolter, pour oser ne plus me taire !
Il s'en est allée, il est parti, il a fui...
Mais, tout mon être a disparu avec lui !
Sans vie, j'ai ensuite survécu pendant 15 ans.
Il m'aura fallu attendre mes deux enfants
Pour croire, enfin, qu'une autre vie était possible...
Pour eux, la vie ne pourra être aussi pénible !
La vie s'est lentement remise en mouvement...
Cinq ans d'investissement pour quitter l'horreur
Les enfants me motivent pour les changements.
Je m'accroche à l'évolution, malgré les peurs...
Je n'ai plus de doute. Je veux évoluer,
Quitter les ténèbres, aller vers la lumière...
Plus rien ne me fera revenir en arrière.
Le voile devant mes yeux, je veux le supprimer !
Pendant ces 3 dernières années de formation,
Un grand nombre de tempêtes, j'ai dû traverser
A chaque module, j'ai frôlé l'implosion...
Toujours, à chaque fois, je me suis accrochée !
Aujourd'hui, la sécurité, la paix, s'installe.
Et, je n'ai plus peur de me montrer dans cette salle !
J'ai retrouvé ma liberté ! Ma liberté !
Et, je peux vivre avec fierté ! Avec fierté !
J'ai de la gratitude pour chacun.e d'entre vous,
Pour m'avoir permis de parcourir ce chemin.
Le secret est mort et je suis encore debout !
Chaque petit pas n'aura donc pas été vain !
Maïna